Tout est allé tellement vite. Ce n’est pas facile à réaliser, mais il y a comme un air de printemps dans notre froid pays. Nous sommes passés de -18 à +8 °C en une semaine. C’est donc peu dire que nous n’avons pas eu le temps de nous habituer. La neige s’est mise à fondre à toute allure et nous avons troqué nos patins à glace et skis contre des vélos et bateaux.
Vous savez ce dont nous autres, suédois, aimons parler ? Du temps! En Suède, le temps est probablement le sujet de prédilections de tous les bavardages. Pourquoi ? Mon analyse, qui ne compte aucune statistique validée, est que nous vivons dans le pays du « Lagom ». C’est un terme difficile à traduire, mais disons qu’il veut dire : ni trop, ni trop peu. Ainsi, il peut être dangereux de parler d’un sujet tel que le temps au pays du Lagom. Nous ne pouvons pas l'influencer. Nous pouvons juste être horrifiés par le mauvais temps et nous réjouir du retour du soleil. Je suis sûre d’avoir déjà demandé à chacun de mes merveilleux clients le temps qu’il faisait chez eux et tout le monde m’a toujours répondu très gentiment. C’est un peu difficile, lorsque vous allez en Espagne, de demander le temps qu’il fait en été. Ça ne semble pas être une question aussi fréquente que chez nous. Cependant, les allemands répondent toujours très poliment.
Le pays du Lagom ou pays du « ni trop, ni trop peu »... Je ne pense pas que les gens aiment l’appellation de « Pays du Lagom ». Vous voulez vous démarquer ? Être quelqu’un d’unique ? Et non le numéro cinq sur une échelle de 1 à 10 ? Alors, qu’est-ce que le Lagom ? Pour nous, suédois, il s’agit probablement de l’un des mots les plus courants de notre langue. Lorsque nous voulons décrire quelque chose, comme par exemple dire que nous sommes rassasiés, qu’il fait chaud ou froid, que c’est parfait, nous utilisons le terme Lagom. Mes merveilleux collègues se plaignent toujours de la température du bureau. L’un pense qu’il fait trop froid, l’autre qu’il fait trop chaud, ce n’est donc jamais « Lagom ». Je suis sûr que le mot « Lagom » est l’un des premiers que les enfants apprennent après maman, papa, chat, bonbon... précisément parce que ce mot est tellement utile.
Tout le monde le sait probablement. Si vous connaissez des suédois, vous savez que nous ne sommes pas très loquaces (si nous n’avons rien à vendre). Dans le bus, nous préférons nous asseoir chacun à notre place. Quand quelqu’un nous adresse la parole, nous nous retournons maladroitement pour voir s’il s’adresse à quelqu’un derrière nous ou si c’est vraiment à nous qu’il parle. Cette attitude est-elle générale ? Je ne sais pas vraiment, mais je pense que nous n’arrivons vraiment pas en tête de liste du bavardage par rapport aux pays du Sud de l’Europe. Nous ne possédons même pas l’arsenal de questions polies et cordiales dont disposent les espagnols. Nous hésitons même à stationner notre voiture à côté de celle de quelqu’un d’autre. Ma mère ne sait même pas faire un créneau. Je veux dire que notre densité de population semble différente dans notre long pays. Nous travaillons avec les villageois mais évitons de leur parler depuis la ville. Je peux dire que l’une des plus grosses peurs d’un suédois est probablement de devoir discuter avec un inconnu pendant plus de 20 minutes.
Nous nous demandons mutuellement comment nous allons mais nous ne savons pas quoi dire si l’on nous répond que ça ne va pas. Nous devons alors recourir à nos compétences inexistantes en matière de bavardage pour ne pas paraître trop grossiers et mettre fin à la conversation. Je me souviens encore d’un incident qui s’est produit il y a plusieurs années. Un ami s’est retrouvé coincé sur une plage de Daytona Beach. Nous en pleurions de rire. Une américaine s’est approchée de nous en nous demandant la raison de notre hilarité. Elle voulait se joindre à notre délire. Une super suédoise n’aurait jamais fait ça. La super suédoise aurait regardé du coin de l’œil, n’aurait absolument pas scruté avec insistance et ne se serait jamais approchée pour poser des questions. Nous sommes le pays du Lagom : rester discret, ne pas fanfaronner, être humble. Bien sûr, nous pensons que nous sommes les meilleurs mais nous ne le disons pas. Zlatan a une attitude tellement peu suédoise, mais nous l’aimons quand même.
La lumière a toujours occupé une place particulière en Suède. Même au plus sombre de l'hiver, quand je me promène dans les rues des villes, il y a de la lumière à toutes les fenêtres, de la lumière provenant de bougies, de lampes et des guirlandes de Noël éclairant les bâtiments couverts de neige. Je réalise alors combien la lumière du soleil et les longues nuits d'été manquent aux gens. Le manque de lumière culmine en Suède aux alentours du jour le plus court de l'année, le 13 décembre, appelé « Luciadagen ».
Dans une entreprise où la croissance est une préoccupation majeure, on peut facilement se retrouver dans des situations où l'on maintient à peine la tête hors de l'eau. Connaissez-vous ce sentiment ? L'accent est mis sur les machines et la productivité. Le bien-être des employés, l'environnement de travail et la propreté sont oubliés. Nous essayons de changer cela ! Nous croyons que tout est lié. L'ordre, la qualité et le bien-être des employés vont de pair avec la satisfaction des clients. Comment réussir à tout concilier ? En œuvrant sur plusieurs plans, mais cette fois-ci, j'ai pensé vous parler des changements que nous avons apportés aux locaux et à l'environnement de travail ainsi que du groupe qui a travaillé sur ce sujet. Voici quelques conseils pour rendre le lieu de travail plus agréable, basés sur notre expérience. N'hésitez pas à vous en inspirer !
Vous vous rappelez du moment où l’horloge a sonné les douze coups de minuit et où vous avez pris toutes vos résolutions pour cette nouvelle année ? Manger plus sain, bouger davantage ? Cela remonte à plus de sept mois à présent. Où en êtes-vous ? Des études montrent que moins de 50 % des gens sont capables de tenir leurs promesses pendant quelques mois. Mais ne voyez pas cela comme un échec : il n’est jamais trop tard pour prendre une nouvelle habitude. Mon conseil est de ne pas faire de promesse, mais plutôt de se fixer des objectifs. Et puis vous pouvez définir des objectifs intermédiaires, qui sont gratifiants. Si vous n’atteignez pas l’un de vos objectifs intermédiaires, eh bien ce n’est pas une catastrophe. Vous aurez une nouvelle chance d’accomplir l’objectif intermédiaire suivant. On se sent bien mieux ainsi que lorsque l’on ne tient pas une promesse.
Vous êtes-vous déjà demandé comment travailler dans une équipe auto-gérée? Est-ce un rêve? Ou êtes-vous plutôt sceptique? Chez Garantell, nous essayons de travailler de cette façon. En toute honnêteté, c'est un chemin parsemé d ’embûches . Cela ne peut sembler pas très commode, mais nous évoluons chaque jour. Avec vous, je veux partager quelques leçons apprises. Fixer des objectifs communs, grandir ensemble en maintenant un environnement de travail agréable, voilà ce qui nous laisse avancer sur cette voie.
Tout est allé tellement vite. Ce n’est pas facile à réaliser, mais il y a comme un air de printemps dans notre froid pays. Nous sommes passés de -18 à +8 °C en une semaine. C’est donc peu dire que nous n’avons pas eu le temps de nous habituer. La neige s’est mise à fondre à toute allure et nous avons troqué nos patins à glace et skis contre des vélos et bateaux.
La digitalisation est importante pour Garantell. De nos clients qui dessinent en ligne sur Garantellator (plateaux fils, cloisons anti-chutes ou protections machine) jusqu’à la production, tout est automatisé. Mais la digitalisation n'est qu'un outil. Nos équipes auto-managées sont au cœur de notre entreprise. Notre président Mikael Axelsson explique comment ces deux vont de paire. Cette fois-ci il n'a pas écrit de blog, mais nous avons fait un vlog. Regardez-le ici:
Dans le monde moderne, il est important d’être réactif et bien préparé à affronter sa journée. C’est une tâche beaucoup plus facile lorsque l’on est entouré de collègues disposant de différentes expériences et connaissances. Vous avez peut-être déjà lu ces deux textes écrits par mes collègues et publiés précédemment sur notre blog : « Différentes nationalités : notre atout commun » et « Le petit déjeuner en commun : une nourriture pour l’esprit». Ils donnent l’impression que nous sommes un vrai « melting pot » d’individus en provenance de différents pays et différents départements. C’est tout à fait correct. Tous les rôles et départements de Garantell se trouvent sous le même toit, de la production à la vente, du développement à la peinture.
Tout a commencé en 2015 lorsque j’ai quitté mon pays bien-aimé, l’Irak, et suis arrivé en Suède. J’ai dû abandonner ma vie, ma famille, ma carrière et mon avenir. Tout. Pour repartir à zéro. Durant l’été 2018, je suis entré dans le monde du travail suédois. C’est Garantell qui m’a ouvert les portes. Je me souviens très bien du jour où j’ai traversé à vélo la forêt dense, pleine d’odeurs agréables, pour me rendre au 8 de la rue Speditörvägen. Je savais une chose : Que ce jour était le début d’un nouveau chapitre de ma vie suédoise. Je me sentais plus que prêt et plein de gratitude et de curiosité. J’avais de grands espoirs et une énorme motivation.
Le temps est l’une des rares choses dans la vie qui sont bien réparties. Personne ne peut se plaindre que le quota n’est pas juste. Cependant, nous pouvons utiliser ou gaspiller de différentes manières les 24 heures dont nous disposons tous chaque jour. Mais seul ce que nous accomplissons persiste dans le temps.
Cette année, de nombreuses traditions ont dû être annulées. En raison de la propagation du coronavirus, le nombre de personnes autorisées à se rassembler au même endroit a été limité, et les festivités ont changé de forme. La possibilité d’organiser de nombreux types de fêtes de la manière habituelle a été impactée, à la fois les mariages ou les funérailles ou d’autres types de fêtes. Les funérailles en ligne sont devenues courantes en Suède, tandis que les grandes fêtes telles que midsommar, la fête des écrevisses ou les anniversaires ont été célébrées au sein de la famille immédiate au lieu de comme d’habitude avec la famille et les amis. Nous sommes maintenant confrontés à la plus grande fête dans une grande partie de l’Europe, Noël. Il sera différent aussi pour nombreux d’entre nous cette année, étant donné que les parents plus âgés ne sont pas en mesure de participer à la célébration de la même manière que d’habitude.
L’hiver s’approche maintenant, et ici à Småland, nous pouvons regarder en arrière les soirées magiques du mois d’août, quand le soleil se couchait vers neuf heures et demie du soir. S’asseoir devant un lac sombre et brillant comme un miroir et regarder le soleil se coucher derrière la cime des arbres est quelque chose de magique. Pour ceux qui croient aux monstres marins, il va sans dire que les soirées du mois d’août avec ses ombres et son coucher de soleil sont le moment idéal pour les monstres marins.
Prendre soin du personnel est quelque chose d’évident pour de nombreuses entreprises en Suède et cela se fait de différentes manières. Non seulement en servant le petit-déjeuner par exemple, mais aussi en offrant aux employés une somme d’argent pour pouvoir signer un contrat avec une salle de gym ou se faire le plaisir d’un massage du dos. Nous consacrons également volontiers notre pause déjeuner à nous entraîner ensemble. Un petit tour de jogging ou une séance de Tabata avant de manger, pourquoi pas. Cela paraît bizarre ? Peut-être. Cependant, pour nous ce n’est pas seulement un entraînement, mais aussi un moyen de passer du temps avec nos collègues. Tout comme les afterwork du vendredi peuvent être un moyen pour améliorer la cohésion du groupe de travail.
Nous, l’entreprise comme les collaborateurs, sommes confrontés à un monde où les évolutions techniques sont de plus en plus rapides, avec un flux d’informations en accélération. Nous devons constamment développer, modifier et améliorer nos marchandises et nos services. L’idéal est de proposer des solutions innovantes, dont nos clients ne savaient pas qu’ils avaient besoin.